C’est par un petit matin brumeux que 28 randonneurs se
sont donnés rendez-vous à Pécrot. La sortie dans la vallée
de la Dyle a été préparée par Hélène. Après 2 petits kilomètres
d’échauffement sur les routes de Pécrot, nous découvrons
simultanément la Dyle, la région flamande et les
sentiers particulièrement boueux. C’est aux environs du
« Grootbroek », un beau coin de nature que Chantal s’est
essayée au bain de boue malgré une température pas trop
clémente… l’expérience, qui s’est passée sans mal, n’a pas
eu l’air de beaucoup lui plaire ;-)
Après ce petit intermède balnéaire, nous frôlons les villages
de Sint-Agatha-Rode et Sint-Joris-Weert. Là, nous retrouvons
un superbe sentier qui épouse quasiment tous les
méandres de la rivière et s’enfonce au cœur d’une réserve
naturelle. Le cadre est absolument magnifique, une belle
découverte à quelques encablures de Wavre. Nous quittons
la Dyle durant un moment au profit d’un de ses affluents,
l’Yse aux eaux particulièrement cristallines.
Il paraît qu’à cet endroit, un castor a
élu domicile, mais nous n’aurons pas l’occasion
de le voir. Une fois le ruisseau franchi,
Hélène nous conduit vers le
« Langerode vijver » que nous longeons en
suivant une sente bucolique à souhait. A
Kobeek-Dijle, station de départ de la descente
de la Dyle en kayak, nous quittons la
sente à regret et rejoignons par la route le
site de « Zoet Water » où nous piqueniquons.
L’après-midi, nous entamons le retour vers
Pécrot par la traversée des étangs du site
des « Zoet water » et la visite de la chapelle
Onze-Lieve-Vrouw van Steenbergen. Suit, une longue traversée de la forêt de Meerdael dans laquelle on se fait
même engueuler par un cavalier empruntant un sentier pour piéton sous prétexte qu’il y fait des galops… particulièrement gonflés ces cavaliers flamands !
Nous retrouvons ensuite Nethen, et enfin Pécrot où Hélène s’aperçoit qu’elle a perdu une partie du groupe. Comme
le quota des 10% de perte admis est largement dépassé, elle s’en inquiète… mais nous constaterons bien vite qu’ils se sont retrouvés tout seuls…
L’arrivée de notre groupe dans le seul (petit) café du village fait office de raz-de-marée. Nous y achevons la rando,
comme il se doit, devant le traditionnel verre de l’amitié. Merci Hélène pour cette superbe journée de découverte de la Dyle flamande.
Jean-Pierre