Randonnée à Meerdael
Dimanche 20 octobre 2002

(extrait du bulletin Escapade n° 25 du 15 décembre 2002)

Randonneurs au fil de la Dyle flamande C’est par un petit matin brumeux que 28 randonneurs se sont donnés rendez-vous à Pécrot. La sortie dans la vallée de la Dyle a été préparée par Hélène. Après 2 petits kilomètres d’échauffement sur les routes de Pécrot, nous découvrons simultanément la Dyle, la région flamande et les sentiers particulièrement boueux. C’est aux environs du « Grootbroek », un beau coin de nature que Chantal s’est essayée au bain de boue malgré une température pas trop clémente… l’expérience, qui s’est passée sans mal, n’a pas eu l’air de beaucoup lui plaire ;-)
Après ce petit intermède balnéaire, nous frôlons les villages de Sint-Agatha-Rode et Sint-Joris-Weert. Là, nous retrouvons un superbe sentier qui épouse quasiment tous les méandres de la rivière et s’enfonce au cœur d’une réserve naturelle. Le cadre est absolument magnifique, une belle découverte à quelques encablures de Wavre. Nous quittons la Dyle durant un moment au profit d’un de ses affluents, l’Yse aux eaux particulièrement cristallines. Il paraît qu’à cet endroit, un castor a élu domicile, mais nous n’aurons pas l’occasion de le voir. Une fois le ruisseau franchi, Hélène nous conduit vers le « Langerode vijver » que nous longeons en suivant une sente bucolique à souhait. A Kobeek-Dijle, station de départ de la descente de la Dyle en kayak, nous quittons la sente à regret et rejoignons par la route le site de « Zoet Water » où nous piqueniquons.
L’après-midi, nous entamons le retour vers Pécrot par la traversée des étangs du site des « Zoet water » et la visite de la chapelle Onze-Lieve-Vrouw van Steenbergen. Suit, une longue traversée de la forêt de Meerdael dans laquelle on se fait même engueuler par un cavalier empruntant un sentier pour piéton sous prétexte qu’il y fait des galops… particulièrement gonflés ces cavaliers flamands !
La Dyle Nous retrouvons ensuite Nethen, et enfin Pécrot où Hélène s’aperçoit qu’elle a perdu une partie du groupe. Comme le quota des 10% de perte admis est largement dépassé, elle s’en inquiète… mais nous constaterons bien vite qu’ils se sont retrouvés tout seuls…
L’arrivée de notre groupe dans le seul (petit) café du village fait office de raz-de-marée. Nous y achevons la rando, comme il se doit, devant le traditionnel verre de l’amitié. Merci Hélène pour cette superbe journée de découverte de la Dyle flamande.

Jean-Pierre

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